
Amir Hoveyda, spécialiste de la catalyse. « La France a un grand potentiel »

Comment êtes-vous arrivé à l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis, université de Strasbourg/CNRS) ?
Dès 2009, Jean-Marie Lehn, Prix Nobel 1987 de chimie, m'avait approché. Plusieurs problèmes ont alors fait obstacle à ma venue, dont le manque d'espace et le recours à une équipe de collaborateurs. Ces difficultés ont été levées en 2019. Mais ma présence est aussi liée à celle de Richard Schrock, Prix Nobel 2005 de chimie, que j'ai cherché à convaincre dès mon arrivée à l'institut, en janvier 2019.
Quel élément la France devrait-elle développer en priorité pour accueillir des chercheurs de très haut niveau ?