La nouvelle ère de l’astrophysique

Depuis la première détection d’une onde gravitationnelle, en 2015, l’astrophysique est entrée dans une ère nouvelle : celle de l’observation des phénomènes les plus extrêmes de l’Univers à travers les soubresauts de l’espace-temps.Fusion de trous noirs, trous noirs supermassifs, cartographie cosmique des galaxies lointaines : en une décennie, la science a levé le voile sur des objets longtemps restés insaisissables. Entre exploits technologiques et défis théoriques, l’étude des trous noirs ouvre des perspectives inédites, de l’aube du cosmos aux limites de la physique moderne.

À plus d’un milliard d’années-lumière de la Terre, deux trous noirs de 36 et 29 fois la masse du Soleil (M ) sont en rotation l’un autour de l’autre dans une orbite en spirale. La danse céleste de ce que l’on appelle une « binaire de trous noirs » s’accélère petit à petit à mesure que les deux astres se rapprochent, jusqu’à ce qu’ils atteignent la moitié de la vitesse de la lumière. Destin implacable de cette danse infernale : les deux trous noirs fusionnent et n’en forment plus qu’un. D’abord très secoué par la fusion, le nouveau trou noir met un peu de temps à revenir à une situation calme, à l’équilibre… C’est la phase de relaxation.

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