Des restes exhumés dans la grotte de Bacho Kiro montrent qu'Homo sapiens serait arrivé en Europe 5 000 ans plus tôt que ce que les paléontologues pensaient.

Des oiseaux espions surveillent le sud de l'océan Indien, où des bateaux de pêche naviguent en éteignant leur système d'identification automatique.

L'ADN contenu dans un morceau d'écorce mâchouillé il y a presque 6 000 ansa permis de dresser le portrait-robot de sa propriétaire, qui vivait au Danemark.

En 1856, la mise au jour de Neandertal en Allemagne bouleverse la vision de la préhistoire : une autre humanité a cohabité avec nos ancêtres. Peu à peu, le terme d'homme « moderne » pour parler d'Homo sapienss'est imposé. Mais la notion ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique et se trouve au coeur de nouveaux désaccords.

Nous célébrions, en 2019, les 500 ans de la mort du génie florentin. Dans ce sublime ouvrage, Martin Kemp, professeur émérite à l'université d'Oxford, nous fait découvrir son oeuvre dans sa globalité.

Au moins cinq espèces humaines ont cohabité sur Terre, il y a moins de 100 000 ans. La dernière arrivée sur cette photo de famille, Homo luzonensis, a été découverte sur l'île de Luçon par Florent Détroit, paléoanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris.

La planète connaît actuellement une crise d'extinction de la faune et de la flore. La publication, en 2019, du rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité a mis un coup de projecteur essentiel sur ce déclin, également problématique pour la survie de notre espèce. L'enjeu scientifique estdésormais de donner les outils pour faire fructifier cette prise de conscience.

Des objets dans des couches géologiques datant de 200 000 ans ont été découverts sur l'île grecque de Naxos.