Le Cerveau des habitudes
Dans ce livre riche qui permet de prendre la pleine mesure de la complexité merveilleuse de notre cerveau, l'auteur explore la façon dont celui-ci construit les habitudes.
Dans ce livre riche qui permet de prendre la pleine mesure de la complexité merveilleuse de notre cerveau, l'auteur explore la façon dont celui-ci construit les habitudes.
Si notre cerveau contient un réseau pour traiter les mathématiques, la perception des formes et le traitement de la géométrie sont du ressort de zones qui se recouvrent largement avec le réseau des mathématiques. Ce mode de traitement paraît fondamentalement utile pour notre compréhension du monde.
Lorsque deux personnes échangent au travers d'une conversation, leur activité cérébrale se synchronise. Elle réagit aux mêmes mots en fonction du contexte dans lequel ils sont utilisés. Un résultat obtenu grâce à l’essor des outils d'intelligence artificielle, de plus en plus utilisés en neurosciences.
Bousculées par divers enjeux de société et le déploiement de systèmes d’intelligence artificielle, les neurosciences doivent-elles changer d’objectif? Il est crucial de comprendre pourquoi notre cerveau fait de nous une espèce incapable d’adapter sa population et ses systèmes économiques à ses ressources alors même qu’elle se sait en danger. La neuroscientifique Anne-Lise Giraud partage son analyse et appelle à une redéfinition de la recherche sur le cerveau.
Élue à l'Académie des sciences en 2022, la neurobiologiste Rosa Cossart travaille sur les réseaux de neurones qui composent l'hippocampe. Reposant sur une approche interdisciplinaire, ses travaux s'appuient sur l'électrophysiologie, l'imagerie neuronale et divers outils issus des mathématiques et de la génétique. Cette recherche fondamentale l'amène à émettre de nouvelles hypothèses sur l'épilepsie, l'autisme et la schizophrénie.
Une équipe française vient de montrer qu’une augmentation d’expression de la connexine 30 –une protéine produite par les astrocytes du cerveau– augmente la taille des réseaux astrocytaires et diminue la plasticité synaptique. Il avait précédemment été constaté qu’une diminution de l’expression de cette connexine 30, au contraire diminuait la taille des réseaux astrocytaires, tout en diminuant aussi la plasticité synaptique : ces résultats récents suggèrent que les réseaux astrocytaires ont une taille physiologiquement optimisée pour réguler les fonctions neuronales et les processus d’apprentissage.
À l'occasion du 100e anniversaire de la mort de Marcel Proust, l'intérêt littéraire de son oeuvre a été largement rappelé. À la recherche du temps perdu est non seulement une oeuvre monumentale, mais aussi un ouvrage sur la mémoire et sur le temps qui fait de son auteur un des premiers explorateurs des neurosciences modernes. À la lecture de divers entretiens de Proust et en revisitant l'épisode de la madeleine, Pascale Gisquet-Verrier montre qu'il décrit un processus de rappel de la mémoire encore inexploré : un rappel implicite de souvenirs autobiographiques. Un processus inconscient qui démarre par la rencontre d'un indice suscitant une forte émotion et que Proust nommait « réminiscence involontaire ».
Les premières semaines de vie d'un enfant prématuré sont synonymes de danger. Pour minimiser les risques d'ordre médical (problèmes de respiration, de thermorégulation, de nutrition, risques majeurs d'infection), un certain nombre de procédures, vitales mais douloureuses, sont mises en place. Des soins qui supposent un isolement des parents et une exposition fréquente à la douleur. Un autre moyen de lutter contre ces différents facteurs de risque, c'est la voix des parents. Le contact vocal précoce (parole ou chant) peut activer des réponses – mesurables – de bien-être chez le bébé prématuré, dont on commence à comprendre les mécanismes neurobiologiques sous-jacents. Une stratégie de soins qui bénéficie aussi au père et à la mère, raconte Manuela Filippa dans cet article issu du trimestriel n°570 de La Recherche, actuellement en kiosque. Ces travaux ont aussi fait l'objet d'une présentation lors des 9e Rencontres « Recherche et Création », organisées les 11 et 12 juillet par l'Agence nationale de la recherche et le Festival d'Avignon.
Les premières semaines de vie d'un enfant prématuré sont synonymes de danger. Pour minimiser les risques d'ordre médical (problèmes de respiration, de thermorégulation, de nutrition, risques majeurs d'infection), un certain nombre de procédures, vitales mais douloureuses, sont mises en place. Des soins qui supposent un isolement des parents et une exposition fréquente à la douleur. Un autre moyen de lutter contre ces différents facteurs de risque, c'est la voix des parents. Le contact vocal précoce (parole ou chant) peut activer des réponses - mesurables - de bien-être chez le bébé prématuré, dont on commence à comprendre les mécanismes neurobiologiques sous-jacents. Une stratégie de soins qui bénéficie aussi au père et à la mère, comme le montrent les études.
Somnolences inattendues en pleine journée, sommeil nocturne très perturbé, hallucinations, paralysies... tels sont les symptômes de la narcolepsie. Après des années de recherche, on sait désormais que cette pathologie handicapante est due à la destruction de neurones spécifiques dans une région à la base du cerveau, l'hypothalamus. Mais la cause de leur destruction n'est pas encore élucidée. Des travaux récents utilisant des outils de transcriptomique donnent l'espoir de lever le voile sur ce mystère afin d'aboutir à des traitements autres que symptomatiques.
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