Deux objets placés dans le vide à une distance de quelques micromètres s'attirent. Cet effet contre-intuitif a été prédit à la fin des années 1940 par le physicien néerlandais Hendrik Casimir, puis mesuré dans plusieurs expériences depuis les années 1990. Ce sont les fluctuations de champ dans le vide qui permettent de le comprendre.

Introduite par Albert Einstein, rejetée, puis réhabilitée, la constante cosmologique est au coeur des débats actuels sur l'évolution de l'Univers. L'origine de cette force répulsive ainsi que son lien avec le vide font partie des questions en suspens.

L'activité du cerveau au repos, lorsque nous « faisons le vide », alongtemps été interprétée comme un bruit de fond. En fait, elle reflètel'activité intrinsèque de réseaux fonctionnels. De quoifaciliter le protocole expérimental pour réaliser des cartesprécises de la connectivité du cerveau humain.

Un observateur qui serait uniformément accéléré dans le vide détecterait un bain de particules.Cette prédiction est l'effet Unruh, raconté dans ces pages par son découvreur, le physicien canadien William G. Unruh.

La question du vide a d'abord été abordée d'un point de vue philosophique, de la Grèce antique jusqu'au Moyen Âge. Tout change avec Galilée, fondateur de la science moderne. On entre alors dans l'ère du vide expérimental, prélude à la révolution industrielle.

Éther, constante cosmologique, énergie noire, inflaton...Les différentes manières de nommer le vide depuis l'Antiquité traduisent l'évolution de nos connaissances en physique. La définition de son statut, entre géométrie et matière, pourrait-elle nous aider à résoudre des problèmes de la physique et de la cosmologie moderne ?

Peut-on reproduire les conditions de vide extrême qui règnent dans l'espace ? Jusqu'à un certain point, ce qui permet d'étudier finement les surfacesdes matériaux ou de détecter des particules exotiques. Les techniquessous vide moins élaborées sont également très présentes dans beaucoup d'applications de la vie quotidienne.

Vide, néant, rien, etc. Que recouvrent ces termes qui nous sontsi familiers et dont nous sommes finalement fort éloignés ? Sont-ils du ressort de la physique ou de la métaphysique ? Peut-on les appréhender ? Le philosophe Paul Clavier définit ces notions et leurs différentes acceptions.

Le vide interstellaire est un milieu où se forme une grande variété de molécules polyatomiques, composées d'hydrogène, de carbone, d'oxygène, ou d'azote...Plus de 200 composés chimiques, toujours plus complexes, y ont été identifiés.