Ecologie

Les feux zombies aggravent le réchauffement climatique

Certains feux de forêt qui se déclarent durant l’été ne s’éteignent pas complètement l’hiver venu. Continuant de brûler de façon moins intense dans l’épais sol organique des forêts de l’hémisphère nord, ils sont susceptibles de provoquer des départs de flammes au retour de la belle saison. Le réchauffement du climat et l’adoucissement des moyennes de températures hivernales favorisent ces comportements de feux « zombies » et inquiètent les scientifiques.

Les champignons au service de l'agroécologie

La symbiose entre les racines de plantes et les champignons mycorhiziens forme un vaste réseau souterrain, longtemps ignoré de nos pratiques agronomiques. D’après Pierre-Emmanuel Courty et ses collègues (Sophie Trouvelot et Daniel Wipf), de l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et de l’université de Bourgogne (uB), il est grand temps de prendre ce réseau mycélien en considération.

"Les montagnes sont des berceaux et des musées de la biodiversité"

Voici deux siècles, le naturaliste et explorateur allemand Alexander von Humboldt décrivant l’exubérante diversité écologique du volcan Chimborazo, montagne des Andes équatoriennes (ci-dessus). Les écologues sont encore aujourd’hui étonnés de la biodiversité prodigieuse des montagnes et commencent à en comprendre les raisons. Décryptage avec l’écologue danois Carsten Rahbek, de l’université de Copenhague.

Les truffes font la loi sous les chênes

 

La truffe noire, bien connue des gastronomes, colonise les plantes qui poussent à l’ombre de l’arbre auquel le champignon est allié, mais cette fois-ci à son profit. Une sorte de comportement parasitaire qui vient d’être mis en évidence.

Pourra-t-on enrayer le déclin du vivant ?

La planète connaît actuellement une crise d'extinction de la faune et de la flore. La publication, en 2019, du rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité a mis un coup de projecteur essentiel sur ce déclin, également problématique pour la survie de notre espèce. L'enjeu scientifique estdésormais de donner les outils pour faire fructifier cette prise de conscience.

De combien faut-il baisser la pollution pour diminuer significativement son impact sur la santé ?

Pathologies cardio-vasculaires, cancer du poumon et maladies respiratoires, décès prématurés… La pollution a des effets néfastes avérés sur la santé. Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS, d’Inra et de l’université Grenoble Alpes ont déterminé que, pour réduire significativement la mortalité liée aux particules fines, il faut diminuer d’au moins 3 µg/m3 l’exposition annuelle moyenne à ces dernières. Ce résultat permet de fixer des objectifs d’amélioration de la qualité de l’air.

Anne Larigauderie : "L'érosion des écosystèmes nous prive de ce que la nature fournit gratuitement"

Aujourd'hui et pour une semaine se réunissent à Paris les experts et les 132 délégués des pays membres de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Au programme des discussions : l'adoption d'un rapport de 1700 pages, rédigé par 150 experts de 50 pays, et enrichi des contributions de 250 spécialistes. Et le constat de ce premier rapport d'évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques est accablant. L'écologue Anne Larigauderie, qui coordonne l'instance qui l'a produit, décrypte ses conclusions et les pistes de solutions, qui doivent englober le changement climatique.

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